woods dieu du golf
Après un bon début de saison marqué par 3 victoires (dont 2 sur le PGA tour), une belle 3ème place au Masters, le printemps a été dur pour le tigre. La perte de son père, Earl, qui était aussi son mentor dans la vie et dans le golf, y est pour beaucoup et a marqué le champion. De retour à l’US Open, il manque le cut pour la seconde fois dans sa carrière.
Mais en cette fin de saison, Woods écrase la concurrence en remportant les 4 derniers tournois auxquels il participe, dont 2 majeurs (dépassant les 50 tournois remportés et amenant son total de majeurs à 12). Et à l’heure où je vous parle, il est bien placé (2ème) pour gagner son 5ème. De quoi faire trembler les Européens à l’approche de la Ryder Cup.
Mais qui peut l’arrêter, je ne vois aucun joueur capable de se hisser à un tel niveau de performance. Dans le big five, le seul a être big c’est lui, les Els, Mickelson et autres paraissent transparents cette année. Jamais un sportif n’a autant dominé sa discipline auparavant, c’est du jamais vu. Il bat les records les uns derrière les autres, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Sur les parcours c’est un killer, il impressionne ces partenaires et adversaires qui mentalement paraissent déjà avoir perdu, à l’exemple de Garcia et Donald au british et au PGA Championship qui ont perdu leur golf durant leur dernière partie avec le tigre.
Il pourrait nous lasser avec ces allures de machine à gagner, avec ce visage où aucune émotion ne transparaît, mais moi, je suis fan, je l’admire, car je vois aussi derrière cette icône les longues heures d’entraînement et la passion pour ce sport qui l’anime.
Et sur le 18ème trou du dimanche à hoylake, j’ai pleuré avec lui.
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